Tristesse
Je ne sais si je dois parler ou plutôt écrire ce que je ressens. La douleur est tellement intense, perdre un enfant, mon enfant c’est comme si je me trouvais amputée d’une partie de moi ; la mort de mon fils va à l’encontre du sens même de la vie et il y a cet immense chagrin, j’ai l’impression que je n’en sortirai jamais. Je ne minimise pas la peine de son père ou de ses sœurs et de son frère. J’exprime juste ce que je ressens.
Je sais qu’il va falloir apprendre à vivre, à accepter l’absence parce qu'il ne reviendra pas.
Le 6 avril 2021, mon fils a fait un choix, celui de partir parce qu’il croyait que la vie était trop dure, qu’il n’y avait pas d’autres solutions, qu’il n’avait pas d’avenir.
Apprendre la mort de son enfant, c’est comme un manteau froid qui vous enveloppe et dont vous ne parvenez pas à vous défaire. On se retrouve effaré de n’avoir pas su, pas vu, pas compris, pas pu empêcher… et des questions qui n’auront jamais de réponse.